dimanche 30 septembre 2007

Hier soir, grosse soirée chez un anglais super sympa (et mignon) que j'ai rencontré lors de la soirée 80's, Jesse. La maison est immense, super bien structurée, idéale pour une grande colloc. Dans Palermo bien sûr, quartier où je ne sais pourquoi tous les étrangers de la capitale ont décidé d'établir leurs quartiers généraux. Bref, ils vivent là à 6, ie 3 mecs 3 filles, ou encore 3 français et 3 anglais. Le must du must c'est l'immense terrasse de la barraque. Au début de la soirée, une voingtaine de personnes, autant dire rien. Au plus gros, la terrasse ET le salon spacieux ont été envahi, je dirais par environ 100 ou 120 personnes, rien que ça!! Bref, une petite soirée bien sympa que j'ai passé avec Chantal, la Suisse qui bosse avec moi à CICLO, où on a retrouvé les autres frenchs de Science Po, rencontré pleins de gens (surtout des garçons à vrai dire) de tous horizon,... Le plus comique: un péruvien qui veut absolument me raconter toute l'histoire de son pays (y compris par msn s'il le faut), ou peut être un argentin tentant désespérément de démentir ce que je lui ai répondu lorsqu'il à voulu savoir comment je trouvais les argentins, "los argentinos hablan mucho, pero hacen poco"...mdr Avec ça, je ne suis pas rentrée avant 7h15, mais ça en valait le coup car j'espère bien garder contact avec certaines de mes rencontres de la soirée, par exemple un Suisse super sympa nommé Fawzi.

dimanche 23 septembre 2007

Premier jour de printemps

Premier samedi printanier à Buenos Aires. Le Soleil était au rdv, aussi sommes nous allés passer la fin d'après midi dans le Parc Rosedal, ou Bois de Palermo, avec Gaby et sa mère Josy, Chantal (nouvelle recrue de CICLO, Suisse, 28 ans), et Andrès qui nous a rejoint après un footing... Le parc me fait vraiment penser au Parc Borély, Marseille, pour ceux qui connaissent: lac, canaux, barques, canards, petits ponts, roseraie, jardin botanique, vélos à 6 places...
Une jolie après midi ensoleillée en somme, parfaite pour recharger les batteries avant une sortie dancing à Pinar de Rocha, une grande disco à 2 rues de chez moi, avec 4 salles différentes, danseurs et danseuses en sous vetements (bahh), streap teaseurs (re bahh)... mais où je me suis bien amusée.

¡Feliz primavera !

Le printemps est arrivé sur Buenos Aires, hésitant certes, il pointe son nez. Du jour au lendemain la pluie a cessée, et laissé place a quelques rayons de soleil timides. La belle saison est accueillie avec enthousiasme par les argentins, qui la fêtent par un jour de congé pour les écoliers, qui vont pique-niquer et s’amuser à la campagne ce jour-là. Les gens s’offrent des fleurs (pour moi une fleur blanche, symbole de pureté, offerte par mon travail) et se souhaitent plein de bonheur. Des fêtes fleurissent un peu partout, simple repas ou soirée dansante. Bref, c’est vraiment un événement très important ici.

samedi 22 septembre 2007

Soirée 80's

Jeudi soir, soirée mémorable à Ricoletta (un quartier de Bs As)! Grâce à mon cher Antho, plus crazy que jamais (lol), j'ai pu entrevoir les folies des soirées étudiantes internationales, à l'occasion de l'anniversaire de Suzy, une américaine que BIEN SUR je ne connaissais pas.
Le thème de la soirée: les aNnéEs 80, déguisement ridicule obligatoire. Et côté ridicule je dois dire que ça n'a pas loupé. Enfin, les plus ridicules ont quand même été ceux qui sont venus en tenue normale, parcequ'honnêtement tout le monde a joué le jeu et ça c'est fantastique!
J'ai mis à contribution tout mon entourage (famille d'accueil et Gaby) pour dénicher quelques accessoires 80's, avec plus ou moins de succès dirons nous, à vous d'en juger (côté ridicule ça me semble assez réussi) et s'il vous plait... souvenez vous que ce n'est qu'un déguisement.
Y'avait tellement de gens d'horizons différents: français (beaucoup trop d'ailleurs lol), anglais, suédois, argentin (très peu en fait), colombien, salvador, américains, allemands, ... C'est trop marrant de passer du français à l'anglais, de l'anglais à l'espagnol...lol. Ah oui, dernière remarque: avec une amie on a fait le constat qu'il est plus facile de parler des langues étrangères en ayant bu quelques verre, aussi suivez mon conseil: ayez toujours une bonne bouteille sur vous quand vous partez à l'étranger et tout se passera très bien(à ce rythme vous apprendrez même le chinois en une seule soirée, et sans vous en appercevoir!mdr)

mardi 18 septembre 2007

Concert de Nouvelle Vague

Grace à Andres, je suis allée voir le concert de Nouvelle Vague au Gran Rex, une salle de spectacle porteña. Je ne connaissais pas du tout mais c'est très bon! Les filles sont total déjantées, mais j'ai ma préférée, la petite qui ressemble à une niña, voix légèrement cassée et très douce, j'adore! Dans le style elle me fait vraiment penser à Emilie Simon... (un clic sur le titre de ce message et vous voilà entré dans l'univers du groupe!magique!)

Pool

Je crois que je vais vraiment devenir une boss en billard, lol. Bon, pour l'instant je perd mais ça commence à venir puisque j'ai déjà réussi à battre Andres, hihi

Dimanche a la campagne

La famille chez laquelle je loge m’a gentiment proposé de l’accompagner dans sa maison de campagne, à 1h30 de voiture environ de Buenos Aires. Muy lindo. En fait de maison de campagne, c’est une immense propriété terrienne de 160 hectares, composée de champs de soja (loués à des agriculteurs) et d’enclot, avec deux maisons au moins. La maison est immense, plus encore que celle dans laquelle ils vivent. Hallucinant. Un couple y vit à l’année pour entretenir la maison et s’occuper des animaux : poules, coq, chiens, chevaux et moutons. Parfois il y a aussi des vaches et des cochons, mais pas en ce moment. En revanche, il y avait des agneaux, cinq, vraiment trop mignons. Entre une et deux semaines d’âge.
Hélas, ils ne vont pas durer bien longtemps, du moins en ce qui concerne les mâles. Après manger, je suis allé faire du cheval. Enfin, cheval est un grand mot car selon moi c’était plutôt un poney. Disons pour faire plaisir à tous que c’était un double poney. Bref, en tout cas une carne super têtu qui n’en faisait qu’à sa tête, mais j’étais si contente de monter… et maintenant j’ai mal partout ! lol

vendredi 14 septembre 2007

Samedi soir à Ramos

Soirée dans mon quartier, enfin ma ville car avant de se faire happer par la banlieue Ramos Mejia était bel et bien une ville. C’est vraiment très animé le soir, ce qui est très agréable. Nous sommes passé chercher Gabriela, une brésilienne de 18 ans que j’ai rencontré par l’intermédiaire de CICLO, qui est installé ici depuis 7 mois. Sa mère est aussi très agréable, très chaleureuse. Gaby sortait pour la première fois seule (entendez par là sans sa mère) : même au Brésil, elle était plutôt casanière.
Après une pizza muy rica mangé en plein air (j’oubliai de préciser la chaleur qu’il fait alors que nous sommes ici à la fin de l’hiver !!), nous avons opté pour une soirée billard. 4$ la partie au Pool King’s. On a payé chacun la notre, Andrès a gagné haut la main les 3 partie, no comment. Et puis… à 1h30, on était sur le point de partir mais bon, encore envie de remettre ça et là, c’est le drame. On a décidé d’exploiter le faible que semblait avoir le serveur pour moi : on lui a proposé de se joindre à nous. Ce qui nous a valu 2 parties gratuites (plus si on avait voulu rester, mais à presque 3h du mat on s’est dit que quand même ce serait pas raisonnable), 2 verres d’eau gazeuse gratis, un cocktail toujours gratis, une main sur mes hanches et le sobriquet de « mi amor » en ce qui me concerne (sacrifice obligatoire pour obtenir les bonus mais dont je me serais passé…lol).

Samedi 08 Septembre

J’ai passé une super journée aujourd’hui. Après avoir donné un cours d’anglais, de 11h30 à 13h30, j’ai retrouvé Andres en centre ville, à 16h. Je m’y suis rendu en colectivo (bus). Pour info, pour aller de Ramos Mejia à Palermo, il faut prendre le 166, le trajet dure environ 40 minutes… mais ne coute que 1,25 pesos. Nous nous sommes rendu dans le quartier de La Boca, quartier populaire par excellence. Magnifique, en soi, de par ses couleurs bariolées notamment, qui m’ont plus évoqué les paysages mexicains qu’argentin d’ailleurs (source : gros cliché, puisque je ne suis jamais allé au Mexique ^^). Disons que la Boca et son Caminito peut être comparé au Montmartre parisien : rues populaire, peuplée d’artistes, principalement des peintres mais aussi des dessinateurs, des caricaturistes, des danseurs de tango qui vous saisissent gentiment au passage pour vous coller un chapeau sur la tête dans le but de faire une photo et d’obtenir de vous un peu d’argent… Il y a dans des renfoncements moins touristiques des petits passages plus discrets et tout à fait charmant, qui ne perdent pas la couleur pour autant qu’ils ne sont pas visible pour le passant… (ma phrase est-elle compréhensible ? Je ne saurais le dire moi-même…) En se promenant, nos pas nous ont gourmandement (néologisme solennien) amené devant une pâtisserie, ou plutôt DANS une pâtisserie, d’où nous sommes ressorti avec 3 « facturas » chacun, la factura étant non pas ici une note salée mais une sorte de petit gâteau très goûteux, dont il existe de nombreuses formes. Beaucoup sont fourré avec une autre spécialité argentine, le dulce de leche.

jeudi 13 septembre 2007

La maison

Grande maison située à Ramos Mejia, dans la banlieu de Buenos Aires. J'ai de la chance, je suis tombée dans une famille aisée.
Je dois avouer que la déco est disons...kitch... C'est dommage, la maison est tres spacieuse mais généralement assez sombre (les volets sont penibles a ouvrir), avec parfois une odeur de chien assez prononcée (la famille élève des bulldogs, y'en a 10 dans le jardin, lol) qui a fait dire à certain que la maison était flippante, comme un petit air de maison hantée, avec une vieille poupée face à mon lit qui me regarde dormir et pour comble la mamie dormant à côté de ma chambre ! lol
Plus que par cette maison, c’est la maison de campagne qui ne trompe pas. J’en parlerai juste après, don’t worry. Je dispose quand à moi d’une chambre au niveau du garage, avec salle de bain et immense salon pour moi toute seule. Ils m’ont même donné une clé, celle du garage, pour que je puisse entrer et sortir à ma guise avec mon entrée indépendante. Trés chouette de leur part.

La famille chez laquelle je loge

J’ai la chance d’être hébergé dans une famille super accueillante, et qui compte mine de rien beaucoup de monde (enfin, surtout des filles). Je les aime beaucoup, car ils m'ont accueilli comme si j'étais un membre de leur famille. Laissez moi vous les présenter : La mère, à qui appartient la maison, s’appelle Mirta. Elle a une cinquantaine d’années environ et exerce la belle profession de psycologue. Elle est la plupart du temps chez elle, pour des consultations téléphoniques parfois trés tardives, mais se rend aussi quelques fois à l'hôpital, oú elle travaille.
Claudia, la plus jeune des filles, 25 ans. Super sympa, elle était très sportive quand elle était plus jeune jusqu'à hélas tomber malade. Elle a aussi fait de la clarinette. Elle s’est pas mal cherché niveau étude, de vétérinaire à ingénieur, a étudier dans un lycée anglais pour finalement recevoir un diplome d'expert comptable. Elle vit avec sa mère dans la maison oú je suis logée. Patricia, l’autre fille, un peu plus âgée, est constamment chez sa mère mais officiellement ne vit pas ici. Elle tient l’entreprise familiale, qui je crois vend des machines agricoles. Bien qu'elle paraisse un peu plus agée, elle n'a que 30 ans. Je ne connais pas encore son mari car il ne met jamais les pieds chez Mirta. Je sais juste qu'elle avait 15 ans quand ils se sont mariés. Mauro, le fils de Patricia, presque 16 ans, très sympa, qui apprend la guitare depuis 2 mois mais ne sait pas encore l’accorder, étudie aussi dans un lycée anglais. Son obsession : ses cheveux !! lol. Toujours en train de se recoiffer. On dirait ma Lou, avec ses plaques (^^). Il fait aussi des pop corn d’enfer (genre beurre et caramel), et ne comprend pas pourquoi moi qui vient d’Europe je ne pourrai pas investir 700 euros dans un telephone high tech… lol. Il y a aussi le fils de Mirta, Damien, 26 ans, qui passe toujours en coup de vent chez sa mère pour déposer ou prendre son fils, le petit Tobias, 3 ans, une vraie tornade que garde sa tante et sa grand-mère. Il joue à l’ordi tout le temps, et lorsqu’il est frustré crit à tue-tête « hijo de puta, hijo de puta », très raffiné, sans que personne dans la maison ne lui dise rien. En gros, il est plutôt insupportable bien que mignon parcequ'il n'a aucun cadre, aucune limites, ne supporte pas la frustration et crie sans cesse!!! (la blonde de la photo est sa mére, Juliana) Enfin il y a la grand-mère, Mercedes, adorable mais atteinte la maladie d’Alzheimer. C'est ma voisine de chambre (elle dort dans la piece à côté de moi). Elle a 85 ans je crois, et m'a dit la premiere fois qu'elle m'a vu « Oh, ça fait longtemps que je t’ai pas vu » (comme ma petite sœur au tél, sauf qu’elle c’est justifié, lol). Je ne sais pas bien avec qui elle me confond. Peut-être parviendrais-je à le decouvrir, lol. En tout cas elle est tres affectueuse, etdit toujours "No sabes cuanto te quiero muchacha (c'est ainsi qu'elle me nomme), te quiero muchissimo...". Son theme de conversation preféré: les temps qu'il fait.

Bien arrivée

Merci a tous vos messages d’encouragement. Je suis bien arrivée sur ce grqnd continent (il y q une semqine maintenant, merci les bugs d’ordinateur), après 3h de train et 18h d’avion, qui finalement sont passées assez vite. A cette occasion j’ai vu deux films que je vous recommande : Blood Diamond avec Léonardo Dicaprio, et Prémonition avec Sandra Bulock. Et…en anglais non sous titré svp !!lol

Ethymologie

Une petite précision intéressante : savez vous pourquoi l’Argentine s’appelle ainsi ? Pourquoi y a-t-il tant de lieu qui portent le nom de plata (ie argent en espagnol) : Rio de la Plata (le fleuve d’argent), Mar del Plata (la mer d’argent)… ? Détrompez vous, ce n’est pas parceque cette terre recelait d’immenses richesses. En fait, c’est précisément le contraire : aucune mine d’argent n’y fut jamais découverte, malgré la volonté des premiers colons d’égaler les compagnons de Christophe Colomb face aux trésors Inca, mais le mythe de trésor caché perdura tant qu’il en vint à baptiser le territoire : Argentine, du latin argentum, et tout autres nom en Plata.

samedi 1 septembre 2007

Un tout petit peu d'histoire

Pour comprendre un pays, il est nécessaire d'avoir une idée, même légère, même à grand traits, de son histoire alors... vamos!

Etape number one : les Amérindiens, apparemment premiers habitants du pays.
Arrivés à peu près il y a 10 000 ans sur ce qui deviendra le sol argentin. ils ont donc quand même mis 20 000 ans pour traverser le continent américain. Pas mal hein? (penser à le signaler au livre des records)

Etape number 2: l'arrivée des méchant occidentaux espagnols, avides de richesses. Ils ont été super bien accueillis par les tribus nomades, notamment les Querandi (chasseurs-cueilleurs de la Pampa) et les indiens guaranis : à coup de flèche. Pas mal d'espagnols ont ainsi fini dans les assiettes de nos amis dits "sauvages". ^^
La première vrai tentative pour établir une colonie permanente a été celle de Pedro de Mendoza, en 1536 (voir histoire rapide de Buenos Aires, plus bas).

Etape number 3: les missinaires Jésuites, qui parvienrent à regrouper près de 100 000 indiens, à partir de 1607.Ce fut de courte durée puisqu'ils furent expulsés en 1767 par la couronne espagnole, inquiete de ce nouveau pouvoir religieux.
C'est au XVIIIe siecle que né, entre contrebande et troupeau de vache, la figure du gaucho, équivalent sudaméricain du cow-boy.

Etape number 4: Indépendance
Vers la fin du XVIIIe siecle, les criollos (ie colons nés en Argentine) decident d'en finir avec la domination espagnole. Suite à l'invasion de l'Espagne par les troupes napoléonniennes, Buenos Aires se déclare indépendante, le 25 mai 1810 (d'où le nom de la fameuse Plaza de Mayo). Le pouvoir central espagnol, en disparaissant, laisse la place à de nombreuses querelles internes (hey, vous avez vu l'immensité du pays? Comment toutes les provinces auraient-elles pu être unies dès le départ...?). Entre autre, apparition de la figure du caudillo, le petit chef local (spécial dédicace aux BL spé espagnol...lol).
Justement, en parlant de caudillos, c'est grâce à celui de Buenos Aires (Juan manuel de Rosas) et de l'un de ses rival, Urquiza (qui devient par la suite le premier président argentin, que fut rédigé la premiere constitution argentine, toujours en vigueur, le 1er mai 1853.
Buenos Aires devient la capitale officielle en 1862.

Etape number 5 (je saute quelques années d'essor et de croissance) : Les méchants généraux prennent le pouvoir
Ca commence avec la "décénnie infâme", de 1930 à 1940. En gros les conservateurs argentins profitent d'un gros bordel dans le pays (agitation sociales et tout le tsintsouin) pour donner le pouvoir à des méchants généraux nationalistes, gr^ce à l'appui de l'armée (oui bien sûr, toujours dans les mauvais coups).
Puis on voir arriver sur la scène l'obsur colonel Juan Domingo Peron (lieutenant général, pardon). C'est la décennie Peron : porté au pouvoir par un peuple déshérité, il inaugure un régime mêlant autoritarisme, populisme et bain de foule (sorte de fascisme "light", aidé par son 2e mariage avec la charismatique actrice Eva Duarte, allias Eva Peron). Disons que ce régime est très ambigu, et taboo dans les sujets de discution en argentine, car en même temps que ce côté autoritaire se développent certains droits sociaux fondamentaux tel que le droit de vote féminin.
Problèmes économiques et inflation forceront Peron à s'exiler.

Etape number 5 (suite): Le retour du méchant loup
Aidé par une situation catastrophique, marquée par des crises éco, des kidnappings, des guérillas, Peron rentre en Argentine après un exil de 18, et gagne haut la main les élections présidentielles (1973): il symbolise apparemment l'unité argentine. Cette victoire est de courte durée : il meurt en 1974.

Etape number 6: La Guerre Sale (guerra sucia): encore un gros patakès avec putsh, militaires, répression, révolte etc... Environ 30 000 personnes y ont "disparut" (disparaitre, c'est un terme commode pour ne pas effrayer les bonnes gens sur les réalités qu'il cache, à savoir enlèvement, torture, séquestration, et souvent assassinat...).
Etant donné le secret d'Etat qui entoure l'évènement (notamment interiction de poursuite judiciaire des bourreaux), de nombreuses organisations des droites de l'homme se manifestent aujourd'hui encore, notamment les fameuses Madres de la Plaza de Mayo.
Je signale dans la foulée l'épisode des Malouines (autre taboo dans les conversations). Il s'agit d'un bras de fer entre Margaret Thatcher et l'Argentine, en 1972, autour de la colonisation des îles Falkland (dites îles Malvinas ou Malouines en Argentine). Les troupes argentines se sont faites matées en seulement 74 jours...
Voilà, un petit tour d'horizon à grandes lignes de plus de 200 ans d'histoire. En espérant que ça n'ai pas été trop long... Aujourd'hui c'est la paix, tout baigne, le peso flotte mais s'est quand même stabilisé (référence à la crise de 2001)...

Le trajet

(Pour afficher la carte, cliquer sur l'image svp)