dimanche 3 août 2008

Etape 11

Machu Pichu... Aucun mot pour le décrire.
Avis aux routards: plan pas cher pour s'y rendre, me contacter!

Etape 10: Cuzco

LA ville de Cuzco. Oui, celle du dessin animé Disney ^^. La capitale de l'empire inca. Le nombril du monde. Une merveille. Un mélange de la ville inca et de la ville coloniale. Des églises bâties sur les murs incas indestructibles. Des temples intégrés aus lieux de culte catholiques imposés aux indigènes. Et dans les environs, sur la route qui mène au Machu Pichu, la vallée sacrée parsemée de sites incas, un véritable voyage dans le temps dans lequel on s'émerveille à chaque pas de l'ingéniosité, de l'intelligence et du savoir faire de cette civilisation qui su bâtir des monuments de blocs gigantesques aux endroits les plus impossibles et les plus improbables.

Etape 9: Puno, Perou

Petit arret de quelques heures à Puno, ville péruvienne bordant le lac Titicaca, surtout connu pour la communauté vivant sur des Iles flottantes, îles artificielles faites de racines de roseau sur lesquelles vivent des familles descendants des premiers habitants de l'Amérique venus d'Asie, d'où les traits tres thaïlandais que leurs retrouvent chez eux.

Etapde 8: Isla del Sol et Copacabana

Lac Titicaca, le lac le plus haut du monde, dont le nom signifie "lac du puma". Bien vu l'ancêtre, et je ne sait pas comment à vrai dire: on peut observer par satellite que le lac a effectivement la forme d'un puma chassant un lapin, mais les proportions sont tellement gigantesque qu'il est impossible d'en discerner la forme depuis la terre ferme! Un mystere de plus...
Isla del Sol, l'ile du Soleil. y passer la nuit est spectaculaire: coucher de soleil inoubliable, lever de soleil sublime...

mercredi 18 juin 2008

Etape 7: Coroico

Au bout de la fameuse route de la mort (que je n'ai pas fais en vélo je vous rassure) se trouve un petit coin de paradis sub tropical, Coroico. Il y a là des communauté africano-boliviennes incroyables, descendantes des esclaves noirs amenés initialement pour travailler dans les mines de Potosi mais finalement reléguée à la culture de café, coca et mandarine étant données les pertes causées par le froid et l'altitude. Dimanche sympa donc en compagnie d'Adam, le polonais que j'avais rencontré à Uyuni.

Etape 6: La Paz

Apres 6 h de blocage sur la route entre Potosi et La Paz (ou, on repasse par Potosi pour aller de Sucre à La Paz, et ce bien qu'à vol d'oiseau Sucre soit bien plus pres...logique bolivienne, ne pas chercher à comprendre)... La Paz est située dans une cuvette entourée de haute montagnes. Ce n'est pas une ville particulierement belle, en revanche j'ai adoré son marché, manger dans la rue et SURTOUT boire des jus de fruit frais au lait (pas de frigo, heureusement c'est l'hiver!) pour environ 20 ct d'euros, deux grands verres hyper raffraichissants en regardant vivre les gens qui s'activent tout autour... Bonne surprise: j'y croise Sam, mon colloc anglais que j'adore. Un mec hyper adorable, je crois que je n'ai jamais rencontré ici quelqu'un d'aussi gentil!Et Adam, un polonais que j'ai connu dans le salar.

Etape 5: Sucre

La ville blanche... Ancienne capitale politique de la Bolivie et berceau de l'indépendence, la ville revendique toujours la légitimité de son statu de capitale qui lui a été subtilisé par La Paz. Ville tres jolie, la plupart des bâtiments sont blancs de style colonial, ce qui donne à la ville une lumiere particuliere. J'aime en particulier la place principale, très arborée, style français, autour de laquelle sont regroupés les principaux bâtiments qui règlent la vie de Sucre: la cathédrale, la maison de l'indépendance, le tribunal de grande instance, la mairie.

Etape 4: Potosi

Arrivée à Potosi à 02h du mat.
Potosi, plus haute ville du monde, qui culmine à environ 4100m. Potosi, ville miniere qui fournît durant plusieurs siecles le support au capitalisme sur la base de l'exploitation indigene. Ville phare de l'empire espagnol. La legende veut que les quantités d'or et d'argent extraites de son Cerro Rico depuis le 15 ou 16e siecle auraient pu etre suffisante pour edifier un pont d'or entre Madrid et Potosi, traversant l'Atlantique. Au 16e siecle, cette ville aujourd'hui tombée dans l'oubli était le point de mire de l'Europe abritait plus de 160 000 habitants, soit bien plus que Paris, Londres, sans parler d'un New York naissant. Le prix à payer? 8 millions d'indigenes et d'esclaves africains morts dans les mines depuis les débuts de leur exploitation. Et bien entendu, aucun bénéfice pour la population locale, plus pauvre que jamais.
La visite des mines, toujours en activités, est édifiante. J'ai la chance de tombe sur Helen, une guide tout en miniature et tres dynamique qui n'a pas l langue dans sa poche et est tres engagée dans la lutte miniere. Elle nous fait passer par des chemins normalement fermés aux touristes, assez dangereux, dans ce labyrinthe, cette fourmiliere ou il serait si aisé de se perdre...

vendredi 30 mai 2008

Etape 3: Uyuni

Tour de trois jour dans le plus grand salar du monde. Sublime. Bon petit groupe dont deux photographes pro: un chilien, un américain, un polonais et deux boliviennes.
Le premier jour, cimetiere de trains, salar,île du poisson, hostel de sel. Une bonne gamelle sur la croute dure de sel au passage en voulant faire ma gamine, photo en plein vol et mauvaise reception. Mes mains en brulent encore...
Le deuxieme, volcan, arbre de pierre, on s'éloigne du salar et entre dans des paysages plus rougeâtre et parsemés de lagunes, dont la Lagunes colorada aux teintes roses hallucinantes.
Lever du soleil sublime...
Troisieme jour, lever 05h pour partir à 05h15; tous les groupes partent, mais une mauvaise surprise nous attend: le chauffeur n'apparait pas. Il n'apparait que 3h plus tard, gueule de bois, incapable meme de démarrer le 4x4 encore froid. Je refuse de monter dans la voiture, bientot suivie par les autres membres du groupe. Nous voici au milieu de nulle part, sans moyen de communication avec l'agenc ni qui que ce soit, attendant 4heures durant le passage d'une voiture qui accepte de nous ramener à Uyuni. Nous avans perdu le meilleur du programme: geiser, termes brulants et Laguna verde. Charmant...

Etape 2: La frontiere argentino bolivienne

Deuxieme jour, lever tres tres tôt (oui bonnn...). Mon bus pour la frontiere passe a 6h15, je l'attrappe de justesse. Quatre heure plus tard me voici a La Quiaca. Traversée pedestre de la frontiere, et arrivée du côté bolivien par Villazon. Ces deux villes ne sont pas particulierement belle. Des lieux de passage et de commerce. La plupart des argentins viennent s'approvisioner en marchandises du côté bolivien oú les prix sont bien moins cher. En un pas, je recule d'une heure. J'aurai donc désormais 6h de décalage avec la France.
Je prend un train (qui ne passe que deux fois par semaine) jusqu'à Uyuni oú j'arrive à 1h du mat. Il fait froid.

Départ, le dernier voyage. Etape 1, Tilcara

Premier jour de voyage en solitaire. Direction: la Bolivie. Pour couper le long voyage en bus, je m'arrête une fois de plus à Tilcara, le village au nord de l'Argentine dans lequel nous avions passé avec Yannick nos premiers jours en Decembre. Sous la pluie. Je prie pour que cette fois cette vilaine compagne ne soit cette fois pas de la partie. Bingo. Les ruines précolombiennes de la Pucara, outre leur beauté, m'offrent la surprise d'un petit compagnon, un chaton qui semble lui aussi tout seul, et attéré par la chaleur incroyable. Il doit faire entre 35 et 40 degrés, et pourtant c'est l'hiver... Effet du bouleversement climatique...
Je rencontre également deux toulousaines avec lesquelles je partage mon diner dans une peña autour d'un repas bien typique, des tamales et humitas enroulés dans des feuilles de mais.