vendredi 30 mai 2008

Etape 3: Uyuni

Tour de trois jour dans le plus grand salar du monde. Sublime. Bon petit groupe dont deux photographes pro: un chilien, un américain, un polonais et deux boliviennes.
Le premier jour, cimetiere de trains, salar,île du poisson, hostel de sel. Une bonne gamelle sur la croute dure de sel au passage en voulant faire ma gamine, photo en plein vol et mauvaise reception. Mes mains en brulent encore...
Le deuxieme, volcan, arbre de pierre, on s'éloigne du salar et entre dans des paysages plus rougeâtre et parsemés de lagunes, dont la Lagunes colorada aux teintes roses hallucinantes.
Lever du soleil sublime...
Troisieme jour, lever 05h pour partir à 05h15; tous les groupes partent, mais une mauvaise surprise nous attend: le chauffeur n'apparait pas. Il n'apparait que 3h plus tard, gueule de bois, incapable meme de démarrer le 4x4 encore froid. Je refuse de monter dans la voiture, bientot suivie par les autres membres du groupe. Nous voici au milieu de nulle part, sans moyen de communication avec l'agenc ni qui que ce soit, attendant 4heures durant le passage d'une voiture qui accepte de nous ramener à Uyuni. Nous avans perdu le meilleur du programme: geiser, termes brulants et Laguna verde. Charmant...

Etape 2: La frontiere argentino bolivienne

Deuxieme jour, lever tres tres tôt (oui bonnn...). Mon bus pour la frontiere passe a 6h15, je l'attrappe de justesse. Quatre heure plus tard me voici a La Quiaca. Traversée pedestre de la frontiere, et arrivée du côté bolivien par Villazon. Ces deux villes ne sont pas particulierement belle. Des lieux de passage et de commerce. La plupart des argentins viennent s'approvisioner en marchandises du côté bolivien oú les prix sont bien moins cher. En un pas, je recule d'une heure. J'aurai donc désormais 6h de décalage avec la France.
Je prend un train (qui ne passe que deux fois par semaine) jusqu'à Uyuni oú j'arrive à 1h du mat. Il fait froid.

Départ, le dernier voyage. Etape 1, Tilcara

Premier jour de voyage en solitaire. Direction: la Bolivie. Pour couper le long voyage en bus, je m'arrête une fois de plus à Tilcara, le village au nord de l'Argentine dans lequel nous avions passé avec Yannick nos premiers jours en Decembre. Sous la pluie. Je prie pour que cette fois cette vilaine compagne ne soit cette fois pas de la partie. Bingo. Les ruines précolombiennes de la Pucara, outre leur beauté, m'offrent la surprise d'un petit compagnon, un chaton qui semble lui aussi tout seul, et attéré par la chaleur incroyable. Il doit faire entre 35 et 40 degrés, et pourtant c'est l'hiver... Effet du bouleversement climatique...
Je rencontre également deux toulousaines avec lesquelles je partage mon diner dans une peña autour d'un repas bien typique, des tamales et humitas enroulés dans des feuilles de mais.

Samedi 17 mai, dernier samedi porteño

Programme chargé pour la journée de ma fête. Cette fête qui devait être celle que je choierais le plus, la cerise sur le gateau... pourtant elle me lauisse un gout amer. Pas vu filer les heure, je n'ai parlé à personne ou presque, j'ai passé ma soirée à faire des allez retours à la porte, tout le monde était décalqué... raté... Celà dit le concert gratuit de la fondation ALAS au profit des enfants d'Amérique Latine était super sympa. Tres crevant car ce sont quand même 10h de concert d'affilé, avec les plus grandes stars latinoaméricaines (dont Shakira et Calle 13).

Et mon temps se termine déjà sur Buenos Aires...

Mon stage est terminé. Samedi 17 mai, fête de départ. La mienne, apres tant d'autre. J'ai le coeur serré. Le visionnage entre colloc de "l'auberge espagnole", une vraie caricature de notre maison, m'a fait prendre conscience du peu de temps qu'il me restait. Et voilà... Je ne croyais pas si bien dire quand j'annonçais avant mon départ "pleure pas, 10 mois ça passe vite". Vite... je n'auçi rien vu passé, et pourtant j'en ai profité à fond. Aurais je pu faire mieux, ou differemment? Mais eh ho, c'est pas encore l'heure des coups de blues! J'ai un voyage qui m'attend!!!

Ce qui devait arriver arriva...

Et voilà, le toit de la salle de bain, qui menaÇait de tomber depuis plusieurs mois (grande faille au milieu) et tombé. J'ai la haine contre la proprio. Si ceci s'était passé 2heures avant, Mariel y passait. Heureusement pas de blessés. Et cette *** de proprio qui ne pense qu'à l'argent n'a rien trouvé de mieux que de faire croire que son mari avait été blessé pour se dédoiner de toute responsabilité et faire un proces à l'entreprise de travaux qui oeuvre a coté de la maison... Promis, photos a suivre...

Petit retard...

OUps, desolee pour cette interruption dans l'écriture de mon blog. Il se passe tant de choses, chaque journee (et soiree) est si intense que j'en oublie égoistement de partager ces moment de vie fabuleux... Promis, mis a jour bientot...