mercredi 18 juin 2008

Etape 7: Coroico

Au bout de la fameuse route de la mort (que je n'ai pas fais en vélo je vous rassure) se trouve un petit coin de paradis sub tropical, Coroico. Il y a là des communauté africano-boliviennes incroyables, descendantes des esclaves noirs amenés initialement pour travailler dans les mines de Potosi mais finalement reléguée à la culture de café, coca et mandarine étant données les pertes causées par le froid et l'altitude. Dimanche sympa donc en compagnie d'Adam, le polonais que j'avais rencontré à Uyuni.

Etape 6: La Paz

Apres 6 h de blocage sur la route entre Potosi et La Paz (ou, on repasse par Potosi pour aller de Sucre à La Paz, et ce bien qu'à vol d'oiseau Sucre soit bien plus pres...logique bolivienne, ne pas chercher à comprendre)... La Paz est située dans une cuvette entourée de haute montagnes. Ce n'est pas une ville particulierement belle, en revanche j'ai adoré son marché, manger dans la rue et SURTOUT boire des jus de fruit frais au lait (pas de frigo, heureusement c'est l'hiver!) pour environ 20 ct d'euros, deux grands verres hyper raffraichissants en regardant vivre les gens qui s'activent tout autour... Bonne surprise: j'y croise Sam, mon colloc anglais que j'adore. Un mec hyper adorable, je crois que je n'ai jamais rencontré ici quelqu'un d'aussi gentil!Et Adam, un polonais que j'ai connu dans le salar.

Etape 5: Sucre

La ville blanche... Ancienne capitale politique de la Bolivie et berceau de l'indépendence, la ville revendique toujours la légitimité de son statu de capitale qui lui a été subtilisé par La Paz. Ville tres jolie, la plupart des bâtiments sont blancs de style colonial, ce qui donne à la ville une lumiere particuliere. J'aime en particulier la place principale, très arborée, style français, autour de laquelle sont regroupés les principaux bâtiments qui règlent la vie de Sucre: la cathédrale, la maison de l'indépendance, le tribunal de grande instance, la mairie.

Etape 4: Potosi

Arrivée à Potosi à 02h du mat.
Potosi, plus haute ville du monde, qui culmine à environ 4100m. Potosi, ville miniere qui fournît durant plusieurs siecles le support au capitalisme sur la base de l'exploitation indigene. Ville phare de l'empire espagnol. La legende veut que les quantités d'or et d'argent extraites de son Cerro Rico depuis le 15 ou 16e siecle auraient pu etre suffisante pour edifier un pont d'or entre Madrid et Potosi, traversant l'Atlantique. Au 16e siecle, cette ville aujourd'hui tombée dans l'oubli était le point de mire de l'Europe abritait plus de 160 000 habitants, soit bien plus que Paris, Londres, sans parler d'un New York naissant. Le prix à payer? 8 millions d'indigenes et d'esclaves africains morts dans les mines depuis les débuts de leur exploitation. Et bien entendu, aucun bénéfice pour la population locale, plus pauvre que jamais.
La visite des mines, toujours en activités, est édifiante. J'ai la chance de tombe sur Helen, une guide tout en miniature et tres dynamique qui n'a pas l langue dans sa poche et est tres engagée dans la lutte miniere. Elle nous fait passer par des chemins normalement fermés aux touristes, assez dangereux, dans ce labyrinthe, cette fourmiliere ou il serait si aisé de se perdre...